La carrière de chanteuse d'Alexa n'arrive pas à décoller. Par nécessité (financière), la quinquagénaire divorcée s'engage donc dans un travail inhabituel : En tant que chef d'une chorale de retraités, Alexa (Mathilde Seigner) doit répéter des chansons pour enfants avec ses protégés mûrs, sur ordre de la municipalité.
Mais ces « Best Ager » prétendument dociles et proches de l'infantilisation se révèlent être une troupe très agile de seniors qui n'ont pas seulement leur propre tête, mais aussi un rêve commun : Interpréter enfin de véritables chansons rock sur scène - non seulement avec une voix ferme, mais aussi avec la bonne attitude !
Le duo de metteurs en scène Luc Bricault et Ida Techer a joliment transposé l'histoire classique de l'underdog d'un groupe de débutants qui s'aventure dans des contrées inconnues dans le monde de la musique pour seniors. Pour ce faire, ils se sont inspirés de la formation du vrai groupe de rock de retraités « Salt and Pepper » (en référence aux cheveux poivrés et salés propres à leur âge).
Au lieu de Wildecker Herzbuben et de Peter Alexander, le programme comprend « Should I Stay or Should I Go » de The Clash et « We Will Rock You » de Queen. « Nous sommes tout de même aussi vieux que Mick Jagger », rétorque l'une des chanteuses lorsque le groupe est confronté à un vent contraire. Ces dos argentés, pardon « rockeurs argentés », soufflent fort en retour pour ne pas « tomber dans la poussière ». Jusqu'à ce que l'on entende de partout : on n'est jamais trop vieux pour la rébellion et le rock'n'roll !
"Avec son côté comédie anglaise, donné par les scènes dans un pub ou sur le ferry et par des intrigues parallèles vraiment touchantes, le long-métrage rend un bel hommage à ces mamies et papys chanteurs. Même si son scénario a des airs de déjà-vu et que certains rebondissements manquent un peu de vraisemblance, « Chœur de rockers » fonctionne grâce à son rythme enlevé : on suit avec plaisir cette troupe improbable relever en un temps record un défi pas vraiment gagné d’avance. Surtout, on rit de ces retraités chauffards, dragueurs, indignes et rebelles qui rivalisent de mauvaise foi et d’énergie. (Catherine Balle, in: Le Parisien)
La carrière de chanteuse d'Alexa n'arrive pas à décoller. Par nécessité (financière), la quinquagénaire divorcée s'engage donc dans un travail inhabituel : En tant que chef d'une chorale de retraités, Alexa (Mathilde Seigner) doit répéter des chansons pour enfants avec ses protégés mûrs, sur ordre de la municipalité.
Mais ces « Best Ager » prétendument dociles et proches de l'infantilisation se révèlent être une troupe très agile de seniors qui n'ont pas seulement leur propre tête, mais aussi un rêve commun : Interpréter enfin de véritables chansons rock sur scène - non seulement avec une voix ferme, mais aussi avec la bonne attitude !
Le duo de metteurs en scène Luc Bricault et Ida Techer a joliment transposé l'histoire classique de l'underdog d'un groupe de débutants qui s'aventure dans des contrées inconnues dans le monde de la musique pour seniors. Pour ce faire, ils se sont inspirés de la formation du vrai groupe de rock de retraités « Salt and Pepper » (en référence aux cheveux poivrés et salés propres à leur âge).
Au lieu de Wildecker Herzbuben et de Peter Alexander, le programme comprend « Should I Stay or Should I Go » de The Clash et « We Will Rock You » de Queen. « Nous sommes tout de même aussi vieux que Mick Jagger », rétorque l'une des chanteuses lorsque le groupe est confronté à un vent contraire. Ces dos argentés, pardon « rockeurs argentés », soufflent fort en retour pour ne pas « tomber dans la poussière ». Jusqu'à ce que l'on entende de partout : on n'est jamais trop vieux pour la rébellion et le rock'n'roll !
"Avec son côté comédie anglaise, donné par les scènes dans un pub ou sur le ferry et par des intrigues parallèles vraiment touchantes, le long-métrage rend un bel hommage à ces mamies et papys chanteurs. Même si son scénario a des airs de déjà-vu et que certains rebondissements manquent un peu de vraisemblance, « Chœur de rockers » fonctionne grâce à son rythme enlevé : on suit avec plaisir cette troupe improbable relever en un temps record un défi pas vraiment gagné d’avance. Surtout, on rit de ces retraités chauffards, dragueurs, indignes et rebelles qui rivalisent de mauvaise foi et d’énergie. (Catherine Balle, in: Le Parisien)