Même les hauts dirigeants nazis comme Joseph Goebbels et Hermann Göring n'avaient presque que du mépris pour ce membre du parti, et pourtant il était l'une des figures les plus influentes du Troisième Reich : Julius Streicher, responsable de la pire propagande haineuse en tant qu'éditeur de l'hebdomadaire antisémite "Der Stürmer" et tristement célèbre pour son régime corrompu et violent en tant que Gauleiter de Franconie. Pour les Alliés, il était considéré comme le symbole de la haine des juifs par les nationaux-socialistes. En 1946, il a été condamné à mort et exécuté à Nuremberg.
À l'occasion du 62e anniversaire de la "Nuit de Cristal 1938", le 9 novembre, l'auteur de SPIEGEL TV Michael Kloft s'est lancé sur les traces de Julius Streicher et a enquêté sur la véritable signification de la revue "Der Stürmer". Résultat étonnant de ce voyage dans les bas-fonds de l'antisémitisme : "Der Stürmer" a été lu par plus de personnes que l'on a voulu le faire croire après la guerre. Jusqu'à 750 000 exemplaires ont été imprimés chaque semaine, et les écoliers de 6 à 9 ans étaient déjà systématiquement éduqués à la haine des Juifs : Pour l'historien Saul Friedländer, il s'agit là d'un indice important pour répondre à la question de savoir pourquoi tant de jeunes Allemands ont ensuite participé au massacre des Juifs.
Même les hauts dirigeants nazis comme Joseph Goebbels et Hermann Göring n'avaient presque que du mépris pour ce membre du parti, et pourtant il était l'une des figures les plus influentes du Troisième Reich : Julius Streicher, responsable de la pire propagande haineuse en tant qu'éditeur de l'hebdomadaire antisémite "Der Stürmer" et tristement célèbre pour son régime corrompu et violent en tant que Gauleiter de Franconie. Pour les Alliés, il était considéré comme le symbole de la haine des juifs par les nationaux-socialistes. En 1946, il a été condamné à mort et exécuté à Nuremberg.
À l'occasion du 62e anniversaire de la "Nuit de Cristal 1938", le 9 novembre, l'auteur de SPIEGEL TV Michael Kloft s'est lancé sur les traces de Julius Streicher et a enquêté sur la véritable signification de la revue "Der Stürmer". Résultat étonnant de ce voyage dans les bas-fonds de l'antisémitisme : "Der Stürmer" a été lu par plus de personnes que l'on a voulu le faire croire après la guerre. Jusqu'à 750 000 exemplaires ont été imprimés chaque semaine, et les écoliers de 6 à 9 ans étaient déjà systématiquement éduqués à la haine des Juifs : Pour l'historien Saul Friedländer, il s'agit là d'un indice important pour répondre à la question de savoir pourquoi tant de jeunes Allemands ont ensuite participé au massacre des Juifs.